Titre original : The cabin at the end of the world
Traduction : Laure Manceau
Une cabane au bord d’un lac. A l’avant Wen, une petite chinoise adoptée, capture des sauterelles tandis que ses pères Eric et Andrew lisent sur la terrasse à l’arrière. Un gentil géant arrive et s’offre à aider Wen qui accepte mais bientôt 3 autres personnes munies d’armes étranges et effrayantes s’amènent et Wen s’encourt, terrifiée, pour avertir ses pères.
La petite famille refuse l’accès à ces drôles d’inconnus et se calfeutre, mais tous quatre entrent de force, s’emparent des deux pères, les ligotent et les enferment avec la petite Wen. Ils ont été contraints, déclarent-ils, de leur délivrer un message capital car seul leur couple peut éviter l’Apocalypse telle qu’ils l’ont vue par révélation.
Le roman soulève des questions qui meurtrissent l’actualité : Que choisit-on de croire dans un monde où rien n’est certain mais tout est possible? Pour quelles raisons, quel motif intime, choisit-on telle croyance plutôt qu’une autre ? Et jusqu’où est-on prêt à aller pour la prouver, elle qui est par essence improuvable ?
Un récit qui, au-delà de ses absurdités et de ses excès, porte à réfléchir et dont la fin est absolument sublime.
Cela m’intrigue ! je n’avais pas encore entendu parler de ce titre et, le fait que celui-ci pousse à la réflexion, ça me donne davantage envie de le lire.
Merci pour la découverte !
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Oui c’est un critère que je trouve essentiel dans un livre : nous amener à réfléchir et discrètement, presqu’à notre insu, secouer nos manières de voir et de comprendre .
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Merci Hedwige pour cette chronique. Je me tâte à lire le livre car je trouve le sujet assez particulier.
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Oui en effet, c’est ce qui m’a attirée, mais je te comprends.
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Oh, ça donne très envie avec cette fin sublime 🙂
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Hhhoooh je lirai plus tard ta chronique : je viens de l’acheter, tu vas me spoiler je suis sûre !!!
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Je spoile ? Si je le fais c’est sans m’en rendre compte 🥴
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Non non mais je ne lis quasi pas les 4e de couverture déjà, alors… et là je viens de lire « Petite Sale » et je n’avais même pas capté que c’était de Louise May, qui m’a impressionnée avec Embruns ces jours-ci ! J’ai un truc bizarre qui fait que lorsque je commande un livre, je ne lis quasiment rien pour ne pas être influencée en bien ou en mal. J’en suis au point où je commande après avoir craqué sur une couverture, ou un titre, ou un auteur, j’y vais vraiment quasiment au hasard, après avoir lu en diagonale un résumé que j’oublie aussitôt….
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Tout le contraire de moi qui lit attentivement plusieurs chroniques d’un livre ou alors je lis la tienne à laquelle je peux me fier à 99% (le Loubry 😂) avant de l’acheter. Evidemment je suis plus souple quand je peux l’emprunter mais même alors il faut que je me renseigne.
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Chacun son truc, chacun sa façon…
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Les réflexions soulevées ont l’air très intéressantes.
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Un auteur dont j’ai énormément entendu parler mais je ne me suis jamais lancée dans l’un de ses romans. Suite à ta critique, je mets celui-ci dans ma wish list. Merci Hedwige. Tes lectures sont toujours aussi inspirantes. 😘
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Merci à toi, c’est vraiment gentil. J’espère que tu vas aimer ce roman assez particulier 🙂
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C’est toujours intéressant les romans qui poussent à la réflexion !
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Oui, c’est même une chose que je recherche sans avoir spécialement envie de me plonger dans des essais.
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