Turner, A.K. – Body language

Traduction : Claire Breton


Cassie Raven a perdu ses parents toute jeune encore et a passé son adolescence à errer de squats en drogues jusqu’à sa rencontre avec Mme E., une professeure qui va la soutenir et la guider vers ce qu’elle a toujours rêvé d’être : technicienne dans une morgue où elle prépare les corps pour le médecin légiste. Cassie parle à ces morts qui, dans sa grande intuition, lui parlent.
Aussi un matin c’est le choc : le corps de Mme E. gît sur la table d’autopsie. Le médecin légiste conclut à une mort par noyade accidentelle mais Cassie est persuadée qu’il s’agit d’un meurtre et veut à tout prix trouver qui a tué sa bienfaitrice, comment et pourquoi.
Au même moment, la dépouille d’un vieil homme disparaît de la chambre mortuaire et la lieutenante Flyte s’amène, rigide et froide, et dans son aversion spontanée pour Cassie l’accuse d’avoir volé le cadavre.

Le roman s’intéresse d’abord à Cassie avant de se pencher tantôt sur l’amie des morts tantôt sur la lieutenante Flyte jusqu’à ce qu’elles unissent leurs intelligences dans l’espoir de trouver l’auteur du vol de cadavre et celui qui a assassiné Mme E.
Malgré leurs apparences opposées et leurs manières si différentes de faire face à leurs insondables douleurs, j’ai été bouleversée par la détresse de chacune d’elles comme elles en viendront à être émues par la vulnérabilité qu’elles entreverront l’une chez l’autre.
Si j’ai trouvé passionnant de suivre ces deux enquêtes complexes à souhait et riches en surprises inédites, j’ai davantage été touchée par l’avancée de ces deux jeunes femmes l’une vers l’autre.
Un thriller psychologique de qualité supérieure à tous points de vue.

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