Druart, Nicolas – L’instinct

2019. Quatre personnes roulent en covoiturage. Lors d’une halte sur une aire, elles s’effraient de voir un colosse couvert de sang leur faire signe.
Hiver 2021. Un fourgon transportant un criminel taillé acomme un hercule dérape sur la chaussée glissante et l’assassin s’échappe dans la forêt.
Non loin de là, 4 chalets sont loués par des vacanciers dont une mère avec son bébé, un couple en crise, deux jeunes femmes amoureuses et un écrivain de thrillers.
Mais la nuit apporte ses bruits suspects, ses rôdeurs menaçants, ses ombres et l’angoisse monte encore quand un arbre géant s’abat, entravant la route du retour.
Dans la forêt se trouve un zoo fermé depuis qu’un homme s’est jeté dans la fosse d’une mère ourse pour s’y faire étriper. Il fallut alors tuer l’animal.

L‘atmosphère de ce roman est lugubre en diable : l’angoisse de savoir un dangereux criminel dans les parages, les issues coupées, le temps orageux et le vent hurlant dans les frondaisons, tout conspire à effrayer les vacanciers.
Les personnages qui peuplent ce livre ne m’ont inspiré aucune empathie et leur psychologie est fort sommaire, tout au plus comprend-on rapidement que leur malaise est aussi bien intérieur qu’extérieur à eux.
L’histoire est bien amenée et bien construite, la fin est inattendue, ce qui est toujours un point positif.
C’est donc roman d’ambiance très cinématographique qui plaira aux amateurs du genre.