Bordaçarre, Olivier – La disparition d’Hervé Snout

Version 1.0.0

Durant de longues années, Gus fut brutalisé et torturé par ses mère et grand-mère, avant d’être adopté et choyé par les Raybert, des parents aimants et Gabin qui d’emblée s’instaure en protecteur du petit Gus chétif et apeuré.
Hervé Snout est patron d’un petit abattoir, il adore surveiller ses employés et mépriser sa jolie épouse, Odile, qui s’offre quelques amants compensatoires, ainsi que ses enfants, Tara l’anorexique et Eddy l’adolescent mal dans sa peau jouant au petit caïd.
L’hisroire se partage entre après la disparition d’Hervé quand sa famille s’arrange de son absence et avant sa disparition centré sur la vie dans l’abattoir où travaille Gabin Raybert et plus tard, Gus.

Hervé Snout (HS) est un minable qui se gonfle de son petit pouvoir de patron, il aime humilier les autres, se réjouit du spectacle des bêtes mal étourdies et dépecées, magouille et s’endurcit au point de n’éprouve plus rien pour sa famille sinon du mépris.
Si certaines scènes ayant lieu dans l’abattoir sont absolument immondes, atroces, insoutenables, l’auteur parvient cependant à nous poser à bonne distance pour nous protéger du choc qu’elles pourraient nous causer. Une prouesse qui mérite d’être soulignée, due au jeu de son écriture et à une certaine ironie finement distillée au creux de la brutalité des scènes.
Quelqu’un pleurera-t-il Hervé Snout ?

28 réflexions sur « Bordaçarre, Olivier – La disparition d’Hervé Snout »

  1. Comme Je lis je blogue, je l’ai repéré, sur plusieurs blogs même, dont celui d’Alex Mot à Mot qui l’a proposé comme participation à l’activité autour du monde du travail. Du coup, si tu le permets, je récupère ton lien pour l’ajouter aussi au récap de l’activité.

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  2. Rien que pour les scènes avec les abattoirs, je passe mon tour. Mais j’avoue que j’aimerais bien savoir ce qui lui arrive a ce cher Hervé Snout, car ça a l’air d’être une sacrée enflure tout de même 🤭😇

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