Musso, Valentin – Le mystère de la maison aux trois ormes


1938. Invité chez le comte de Montalabert avec d’autres riches personnages, Forester, commandant à la retraire est chargé de découvrir en toute discrétion qui a envoyé des lettres de menace vengeresse au comte. Forester sent qu’il y a quelque chose de louche dans les paroles de son hôte.
Alors que le propriétaire des lieux s’est enfermé dans son bureau pour répondre au téléphone, un coup de feu éclate au moment où le comte raccroche. accourent, forcent la porte et dévisagent Montalabert mort d’une balle à la tempe. Suicide ou meurtre ?
Survient alors un renversement qui relance l’enquête et la propulse sur une autre voie.

Coup de fil, coup de feu, coup de théatre.
Ce livre débute dans l’ambiance désuète des vieux romans policiers classiques en huis clos où, à l’intelligence du crime, répond la perspicacité du commandant.
Vient alors un virage à 180° et le passage du policier classique à un polar résolument moderne, ce qui offre à l’auteur l’occasion d’établir une comparaison frappante entre le mode et le motif d’un meurtre commis avant guerre et d’un crime qui a lieu de nos jours. Le contraste est assez saisissant.
Ce roman policier fut une très bonne surprise, l’auteur s’y montre au sommet d’un art qui associe littérature, théâtre et drame policier.

Un grand merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour cette lecture.

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