Chambers, Becky – Apprendre, si par bonheur

Titre original : To be taught, if fortunate
Traduction : Marie Surgers

Voici un texte adressé par Ariadne à la Terre éloignée de 14 années lumière, Terre qui, après avoir envoyé une multitude de nouvelles désastreuses, s’est tue.
Ariadne est l’une des 4 scientifiques partis en expédition vers différentes planètes. Lors de leurs voyages, ils sont régénérés, ce qui avec la vitesse de leur vaisseau, ralentit leur vieillissement.
Ils parviennent d’abord sur Aecor, une planète de glace sous laquelle des organismes inconnus s’illuminent la nuit. Ils visitent ensuite trois autres planètes aux vies et à la nature étonnantes, le plus souvent il sont émerveillés, parfois effrayés, mais toujours infiniment respectueux des êtres qui s’y sont adaptés
Mais ensuite, que faire quand plus aucun message, plus aucune instruction ne provient de la Terre ? Comment agir dans le respect de l’éthique, de la dignité humaines et avec le consentement de tous ?

Ce roman est une splendide et authentique utopique parce que jamais il n’envisage de conquérir ou d’exploiter ce que ces planètes ont à offrir, les scientifiques observent, recueillent des données, se recueillent devant ces étonnants paysages, s’entraident et s’aiment profondément.
Face à ce foisonnement de vies étrangères la difficulté est surtout langagière car notre langue est intrinsèquement liée à la terre, et les comparaisons ont vite atteint leur limite et nous sommes bien pauvres dans nos capacités d’en rendre compte
La fin est bouleversante et admirable

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