
Isabelle Lelièvre fait la Une des journaux, elle est le monstre, celle qui a commis l’inimaginable
Pourtant la jeune femme, dernière-née d’une famille de vignerons régie par une mère dure au travail, était l’effacement et la soumission même, si discrète qu’on l’oubliait facilement.
S’égrènent ensuite les voix de ceux qui l’ont côtoyée, sa soeur qui l’envie, son époux qui l’assigne à vouloir ce qu’il veut, son amie qui la plaint
Qui donc est Isabelle sinon celle que chacun modèle selon ses propres attentes, forme de douce violence que la jeune femme percevait intuitivement et à laquelle elle se pliait, ne pouvant imaginer une opposition et remisant ses aspirations et son être en un recoin intime où la lumière finit par ne plus pénétrer.-
Dans ce roman d’un drame annoncé, qui va au rythme de la vie, chaque personnage est tissé dans ce chatoiement qui trame le coeur des hommes tandis que, poignante, la pâleur d’Isabelle signe son insondable solitude dont il n’est pas sûr qu’elle dispose de l’espace pour la percevoir
Je note Hedwige,
Merci pour ce partage.
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Merci à toi Evelyne, pour tes gentils passages
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Cela m’intrigue…. je me le note et te remercie pour la découverte.
Bonne journée !
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Merci Hedwige pour ce joli retour sur un roman que ne connaissais pas. Passe une belle après midi 🙂
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J’aime beaucoup ce genre d’histoire avec cette impression de drame annoncé !
Quant à ta conclusion, je la trouve très belle…
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Merci, je pense que tu aimeras ce roman
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