
Gudlaudur, le portier d’un l’hôtel de luxe, est découvert poignardé dans la petite cave où l’hôtel lui permettait de loger. Le cadavre, revêtu de l’habit du Père Noël, a été surpris en pleine relation sexuelle
Cet homme décrit comme solitaire, silencieux et sans joie touche profondément Erlendur qui voit en lui un compagnon de tristesse et de solitude.
Dès lors le commissaire entend pénétrer la vie de ce portier auquel nul ne prêtait attention. Ainsi apprend-il qu’enfant, Gudlaudur possédait une voix sublime enregistrée sur deux disques fort recherchés, mais aussi qu’il en bavait avec son père qui l’obligeait à travailler sans relâche sa voix (la voix de son père). Jusqu’ au drame. Drame qui rappelle à Erlendur celui qui a crucifié sa jeunesse et le ravage toujours, le plongeant dans la mélancolie
Si l’intrigue est classique et sans surprises, si le style est parfois maladroit, à moins qu’il ne s’agisse de la traduction, l’ouvrage a l’intérêt de nous démontrer que l’insouciance de l’ enfant est un mythe. Les enfants sensibles prennent en charge leurs parents, s’efforcent de les satisfaire, les protègent et se culpabilisent ou se dévastent lorsqu’ils n’y parviennent pas
Ce livre-ci n’est vraiment pas dur mais il est vrai que « La femme en vert », que je n’ai pas lu, est réputé bien plus éprouvant
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j’ai décroché des enquêtes d’erlendur après « la femme en vert » – vraiment trop dur
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