Fitzek, Sebastian – Le cadeau

Voici une histoire dont la complexité est à la mesure des astuces d’un inconscient chargé d’occulter souffrances et dévoilements .
Milan Berg, souffre d’alexie, un analphabétisme total qu’il compense et cache grâce à sa mémoire photographique phénoménale
Un jour il distingue, à l’arrière d’une voiture, une adolescente terrifiée qui exhibe un message. Incapable de lire ces mots, Milan suit la voiture jusqu’à une maison qu’il visite le lendemain avec son amie Anka. Étrangement le lieu est abandonné, ne reste qu’un message codé selon la méthode inventée jadis par Milan avec son amour d’enfance. Un code lié au livre « Le cadeau »
Comment un tel code peut-il resurgir ici ?
Ce message est le premier d’un jeu de pistes qui mène irrésistiblement Milan sur les lieux des drames de son enfance, ces drames dont on l’a cru responsable et dont il répète chaque nuit le cauchemar, ces drames qui entraînèrent son alexie, mais pourquoi et comment?

Ce parcours dans les méandres de l’inconscient où les gens changent de noms, où rien n’est cohérent ni censé, où vérités et mensonges s’entremêlent et s’embrouillent, ce parcours jonché de morts bien réelles celles-là, peut surprendre et dérouter, mais ce dont il s’agit en finale c’est de mettre en scène et en action cette question indémêlable et torturante
Naît-on mauvais ou le devient-on ? Et si l’on naît mauvais est-on condamné à commettre le mal ou peut-on y résister?

Merci aux éditions l’Archipel, à Mylène Pagnat et à NetGalley pour cette lecture

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